MONTGOLFIER
SAINT-HUBERT (ORAN)
Je suis née à Montgolfier, charmant petit village entre Relizane et Tiaret; j'en suis partie à l'âge de 7 ans pour Oran, et plus précisément à Saint-Hubert, Cité de l'Air: mon Papa était Aviateur ! Nous en sommes partis le 21 Juin 1961, j'avais 14 ans, pour ne plus revenir. Il nous mettait à "l'abri" en prenant sa retraite en France, avec l'espoir de retourner chez nous à Montgolfier dans quelques temps.... ( Maryline Marchand)
Montgolfier
J'ai de merveilleux souvenirs de mon village, ma tête en est remplie! Mais les seules photos que je possède, sont sur ce site et j'espère que, passant par là, une Montgolfiéroise ou un Montgolfiérois pourra agrandir mon maigre "butin".
(cliquez sur les flêches "droite et gauche" pour faire défiler les photos, et sur la miniature choisie pour l'agrandir)
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L' Eglise de Montgolfier
Saint-Hubert (Oran)
J'y suis arrivée à 8 ans, après être restée une année à Choupot. Mon premier bonheur a été de voir mon Papa plus souvent! A Montgolfier, nous n'étions réunis que le weeh-end. A Saint-Hubert, j'ai eu mon premier "béguin". J'avais 14 ans et la peur au ventre, lorsqu'en sortant de mon cours de musique, j'ai vu un "homme" courir en tirant dans tous les sens: "il" venait de lancer une grenade dans un bus rempli de jeunes.......Haine!
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Saint-Hubert
Cité de l'Armée de l'Air
Mémoire de mon Algérie
La kémia, l'anisette, la mouna, les rameaux enrubannés, Pâques et les oeufs translucides si joliment décorés. Santa-Cruz si belle, le Rocher de la Vieille. Honneur, Vertu, Morale, Parole donnée, Respect. Plages de sable si fin, blond, comme tes cheveux, toi qui m'a donné mon premier émoi. Baignades à Bouisseville, Paradis-plage, les Sablettes. Promenade à Cap-Falcon. Les dimanches à la Macta autour d'une paëlla commencée tôt le matin par les hommes qui arrosaient cette belle journée avec un "Souaflia", un "Mascara" tenu au frais grâce à des pains de glace. Les balançoires à Canastel, une corde et un morceau de pneu, et la vie était belle. Merveilleux couchers de soleil sur ma Méditerranée. Mon Pays, mon beau Pays. Je ne pourrai jamais t'oublier. Quelques profondes puissent être tes blessures, la mienne est aussi très douloureuse....... (Maryline Marchand)
